Quelles sont les plages horaires les plus propices aux cambriolages en hiver ?

Lorsque les journées raccourcissent et que la luminosité décline plus tôt, certaines périodes deviennent particulièrement favorables aux cambriolages. Plusieurs études et sources de sécurité européenne mettent en évidence des tendances récurrentes durant la saison hivernale.

Entre 16h et 21h : le créneau le plus critique

Selon l’EUCPN, relayé par la Garda irlandaise, près de 42 % des cambriolages d’hiver surviennent entre 16 h et 21 h. Cette plage horaire concentre la fin d’après-midi et le début de soirée, un moment où la nuit tombe déjà et où de nombreux foyers restent encore inoccupés. Les données de la Garda montrent également que les jeudis, vendredis et samedis sont particulièrement touchés.
Les assureurs confirment cette tendance : selon la Matmut, la période 17h – 19h est l’une des plus à risque, car les habitants ne sont pas encore rentrés et l’obscurité offre un environnement propice à la discrétion.

En pleine nuit, entre 2h et 4h du matin

Si les cambriolages nocturnes sont globalement moins fréquents que ceux du début de soirée, un pic apparaît toutefois entre 2h et 4h du matin. Les occupants dorment profondément, les rues sont désertes et les risques d’être vus sont minimes. La Matmut et d’autres analyses relayées par Pleine Vie identifient ce créneau comme le moment privilégié des malfaiteurs pour opérer la nuit.

Une tendance variable selon les sources et les contextes

Certaines entreprises de sécurité, comme Verisure, indiquent qu’en moyenne annuelle 50,3% des cambriolages se produisent entre 21h et 7h. Ces chiffres rappellent que la répartition exacte dépend aussi du pays, du type d’habitat et de la saison, mais l’hiver accentue clairement les risques aux moments les plus sombres de la journée.

Pourquoi ces horaires sont-ils plus à risque en hiver ?

La période hivernale réunit plusieurs facteurs qui facilitent l’action des cambrioleurs. La réduction de la lumière du jour est déterminante : le crépuscule arrive dès l’après-midi, créant des conditions de faible visibilité sur un long laps de temps. Les maisons sont souvent vides en début de soirée, une occasion que les malfaiteurs exploitent. Enfin, les heures profondes de la nuit offrent un environnement encore plus calme, avec peu de témoins potentiels et une vigilance réduite des occupants.